CLASSIQUE ET NEO-CLASSIQUE Le funambule et la danseuse Un filin d'or, tiré entre deux tours,
Fléchit un peu, portant le funambule,
Badauds massés, parmi les alentours,
En cet exploit, conçu sans préambule…
Venus[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]L’art s’apprend lentement et n’est jamais innéPourquoi renoncer à pareille ardeur de plumes
Alors que ce sonnet, pas encore abouti,
Mobilise l’effort sur le choix de l’outil
De règles que l'on doit à des esprits posthumes ? …
Titefee[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Vol de nuit (Que St Ex me pardonne) Je suis fugace papillon,
Sous la nuée outremer pure,
Me grisant du ton vermillon,
Fleurs aux pétales de jaspure…
Venus[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Après la nuit de l’hiverTu partis un matin d’automne
Quand se doraient les frondaisons
Du vent la plainte monotone
Tournait tout autour des maisons…
Hirondelle[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Aux amours débutantesÔ vous, tendres amours de nos jeunes années,
Neige vous recouvrit, sans l'ombre d'un remords,
D'un moelleux paletot, humant la malemort ;
Aux chemins de l'oubli, vous voici condamnées…
Alfred5657[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]DéchéanceParfois, sur le chemin où s'avancent nos jours,
Nous échoit en cadeau l'amour de cette aimée
Venue en cet instant, par l'espoir essaimée,
Pour nous porter secours en nos humbles séjours.
Alfred5657[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]EN RIMES
En haut... En haut, en noire
Regard de soumise
Peur de le vouloir
Aimer être prise
Attente, désirs…
Philco78[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Voyage Partons ensemble sans apprêt,
A votre bras, je suis alerte,
Vous marquez un long temps d’arrêt.
N’était-ce point près de Bizerte,
Lorsque nous devînmes amants,
Sur la piste quasi déserte…
Venus[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]On l'attend ce printemps Lorsqu’en ces jours d’amertume
Les toits se couvrent de brume
Et de froid,
Nous sommes las de l’attendre,
Ce printemps qui nous rend tendre,
De surcroît..
Titefee[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Damoiselle et jouvenceauS'en revenant de la confesse, la damoiselle en cerisaie
Releva sciemment son jupon pour mieux enjamber le ruisseau.
Lors se trouvait allongé là, tout endormi, un grand puceau
Qui, lorsqu'il ouvrit ses mirettes, en rêva qu'il mercerisait.
Alfred5657[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]bonheur-du-jour Je te contemple, bonheur-du-jour,
que rangerai-je donc aujourd'hui
au fond de ton tiroir secret ?
Mon amour, enfin de retour,
et le lourd chagrin qui s'enfuit ?
Sur mes mots, tu seras discret...
Marie[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]DuoJe les imagine, là sous mes yeux
Joie à leur stylo, mélangé de bleu
Leurs âmes vagabondes liées sur la feuille
D’un duo, juste là, sur leurs seuils…
Libellule[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]chant de bataille La Dame et le Valet de Cœur
Tous deux couchés sur le tapis
Et tout entiers à leur bonheur
Ne sentent pas qu'on les épie.
Le pauvre Roi qui passe à l'as,
paye là ses impairs, et passe
son tour, dans les bras de Pallas.
Il rumine son échec et mate…
Marie[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Confidence…. Et mes pas sur le sable s’enfoncent
Vers ton chemin qui s’annonce
Au son d’une mélodie, d’une romance
Sur lequel mon cœur danse…
Souffle du vent de l’insouciance
Sur mes cheveux en turbulence
Et je respire la complaisance
Demain me donne l’adolescence…
Libellule[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]EN DUO (OU PLUS)3 des 7 pêchés capitaux
en triolets libres comme l'airColère
Luxure
ParesseLa colère par Philco, Vénus, Domi
Ses yeux sont des couteaux
Qu'il planta en son cœur
La blessant aussitôt
Ses yeux sont des couteaux
Imprimant tous ces maux
Sur sa peau, des rougeurs
Ses yeux sont des couteaux
Qu'il planta en son cœur
Triolets libres comme l'air (Philco, Vénus, Domi, Domirêve, Phileau)[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]intolérances
Haïr les différences, c'est n’accepter que sa seule sentence.
Se nourrir de nos contrastes, est pourtant forte richesse !
Faut-il encore savoir le faire avec tact et adresse,
et sans perdre nos chemins fondre les dissemblances.
Accepter l'autre pleinement, dans toute sa quintessence,
permet de s'éloigner de nos vieilles forteresses,
celles qui nous condamnent, sans fin, à l'ignorance;
on gagne, en les quittant, nos quartiers de noblesse !...
PaGaY et Marie[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]