O pays de Caux, ami de mon enfance
Berçeau de mes enfants, cocon de mon alliance
Je te quitte aujourd'hui pour le terre Flamande
Te laissant en gage de ma fidélité
Un enfant, ma fille premiere née
Et toi terre de Flandres aux teintes blanches et roses
Aux matins grisonnants, frissonnants et pluvieux,
Tu as conquis Vincent un matin de Septembre
Dans le regard si bleu de Mary la flamande
Et qu'ai-je a te donner ô terre d'Aquitaine
La Garonne a mes pieds charie ses alluvions
Cet enfant qui est là qui cherche son destin ?
Si tu dois le garder sur cette terre lointaine
Offre lui un merveilleux chemin
Et vous quand donc vous reverrais-je
Mes falaises legères, mes valleuses jolies , mes pommiers en fleurs
Pour quand aupres de vous mon pere et ma mère
Sous le grand cyprés blanc de notre cimetiere
J'irais vous raconter mon voyage extraordinaire: