L'automne doucement s'en va
Devant moi les dernières feuilles tombent
et crissent sous mes pas
dans cette douce pénombre.
Le soleil encore chaud
au loin ses reflets argentés
doucement pose sur l'eau
sans la faire trembler.
Soudain je vois un cerf
devant moi si fier,
à peine le temps
dans l'eau de l'étang
Il se précipite
à grandes enjambées
il prend la fuite
sous les rayons dorés
Quelle beauté,quelle majesté
dans cette eau troublée
Tout à coup il redresse la tête
dans ce sous bois dont il est le maitre.
La meute au loin
il entend aboyer
aidés de leurs chiens
il vont le traquer.
Les crocs mordent sa chair,
du sang coule de ses viscères
il pousse un dernier râle
avant de s'écrouler dans la mare.
Il ne demandait rien
vieillir, avec les siens.
lui le roi de la fôret
jamais ne l'oublierai.
C'était un bel après-midi d'automne
et je ne souhaite à personne
d'entendre ces cris
quand tombe la nuit.
domi(30/09/07)