série 9, photo N°3

La marguerite

Le temps s'effeuille comme ses pétales
A l'aube de ses vingt ans qui détalent
Je t'aime, un peu, beaucoup, passionnément
Rien que de l'amour, deux corps amants...

Et la vie se passe, elle se glace
Au soleil d'hiver, laisse la place
Un pétale, deux pétales, je t'aime, un peu...
Les années creusent des rident aux coins des yeux

Le vent souffle et la marguerite est nue
De ses "je t'aime" que l'on distribue
A l'aurore d'une fontaine asséchée
L'amour s'est effacé au prix d'une amitié...

Sentiment enrichissant d'un amour
Qui d'amitié devient velours
D'une marguerite déshabillée
Et que l'on doit toujours semer...

Libellule.

très belle poésie sœurette, la marguerite est un peu comme des sentiments changeants au grès du temps
je t'aime un jour... un peu le lendemain...beaucoup....
bisousssssssssssssssss

tiens..je connaissais une vache qui s'appelait "marguerite".....
heu..je sais..rien à voir...à part peut-être le fait qu'elles
pouvaient cohabiter dans le même pré...
la marguerite(la fleur!) s'effeuille lentement
au gré du temps et des sentiments,
qui ne l'a pas fait un jour,la déshabiller de ses pétales,
les yeux dans les yeux,le sourire aux lèvres,
et tricher..un peu..pour que le dernier coincide toujours
avec "passionnément"...

un bien bel écrit,ma p'tite Patou....
bise du Rebel

Un joli poème que l'on effeuille au gré des vers comme tu le fais avec la marguerite.

génial ce poème, une vraie réussite, l'émotion, l'esthétique, tout y est...
bisous
domi

merci de vous être un instant assis auprès de ma marguerite... (et pas la vache !!!)
bisous
Libellule.